Le match d’improvisation est né au Québec en 1977. Ses créateurs, Yvon Leduc et Robert Gravel, ont détourné l’univers du Hockey pour offrir un nouveau frisson théâtral.
Ce spectacle théâtral se joue, comme le veut la tradition, dans un décor représentant une patinoire. Il oppose deux équipes de 4 à 5 joueurs, dirigées chacune par un coach. Autour d’eux, un arbitre et ses deux assistants. Accompagné d’un musicien ou d’un DJ, un maître de cérémonie anime et encadre la rencontre.
Les thèmes (titre) d’improvisation et les catégories (Policière, molière, western, comédie musicale, boulevard etc.) joués lors des matchs sont préparés et gardés secrets par l’arbitre puis tirés au sort devant le public. Le public votera après chaque scène jouée pour l’équipe qu’il a préférée. N’oublions pas le traditionnel jet de pantoufle, qui permet au public de stopper une impro s’il estime que la qualité n’est pas au rendez-vous, les coachs devront alors trouver une solution.
Ce spectacle qui exige un grand nombre d’intervenants afin que le match soit grandiose – comme en témoigne nos différentes rencontres (Isère/Québec, Isère/Paris, Isère/Belgique, Isère/Dijon, Isère/Maroc, Isère/Hero.corp etc.) -, et qui affiche régulièrement complet, nous a poussé à réfléchir à des versions plus légères, lorsque les jauges de salles ne dépassent pas les 400/500 personnes.
C’est ainsi qu’en 2010 naît le « Mini-match », une version à 3 comédiens par équipe.
Et le petit dernier de la famille, le « Nano match » en 2018. A la différence de ses grands frères, le Nano Match se joue en 1 contre 1, et peut se décliner en tournoi avec une pléiade de comédiens qui s’affrontent en élimination directe.